Un ancrage social : du dialogue et des partenariats
Le secteur carrier entretient des relations étroites avec de nombreux acteurs de la société civile, comme les agriculteurs, les producteurs d’eau, les transporteurs routiers, les autorités compétentes en matière de biodiversité et de la qualité de l’air sur les territoires concernés, mais, également, les riverains des carrières et des organisations non gouvernementales (ONG).
Parmi les différentes manières de s’inscrire dans la durabilité, Fediex a construit des partenariats solides, sous forme d’engagements volontaires avec les parties prenantes ou de chartes avec les autorités publiques et ses partenaires naturels. L’objectif est de créer un dialogue permanent, permettant une bonne collaboration basée sur une meilleure connaissance et compréhension des intérêts de toutes les parties.
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« Quand un secteur, de lui-même, durant plusieurs années, s’engage et propose de nourrir un dialogue et de se fixer des objectifs, il faut le souligner et poursuivre en ce sens. »
Willy Borsus, Vice-Président de la Wallonie, Ministre de l’Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l’Innovation, du Numérique, de l’Agriculture, de l’Aménagement du territoire, de l’IFAPME et des Centres de compétence.
« La philosophie à la base des chartes est de permettre aux acteurs de se parler, de se connaître et de comprendre les problèmes des autres de façon à mieux les appréhender et les prendre en compte lors de leurs décisions. »
Michel Calozet, Administrateur délégué de Fediex.
« La charte est pour l’Union Professionnelle du Transport et de la Logistique (UPTR) un document extrêmement important, puisqu’elle permet à nos deux fédérations de se rassembler pour définir des objectifs communs et de rencontrer les problématiques économiques, mais également sociétales du moment. »
Michaël Reul, Secrétaire général de l’Union Professionnelle du Transport et de la Logistique (UPTR).
« Les avantages d’un tel système de chartes sont très nombreux. Cela donne notamment l'opportunité de mettre des expériences en commun, de construire un dialogue permanent qui permet d’éviter plusieurs problèmes puisque, dès le départ, on discute, on échange des informations et on collabore. »
Sylvie Vertongen, Directrice d’Aquawal, l’Union professionnelle des Opérateurs Publics du Cycles de l’Eau en Wallonie.
« Ce sont les acteurs eux-mêmes qui prennent les choses en main. Avant une intervention potentielle du domaine politique dans le débat, on se met à table, ensemble et volontairement. »
Michaël Reul, Secrétaire général de l’UPTR.
« Dans toutes les chartes que nous avons mises en place, un comité de conciliation est prévu. Ce comité permet aux membres permanents des différentes structures de vérifier dans quelles mesures les situations rencontrées peuvent être solutionnées en dehors de l’application d’un contexte réglementaire et juridique. Et je pense que, de ce côté-là, le bilan est plutôt positif puisqu’un bon nombre de situations conflictuelles ont été évitées, simplement en remettant les acteurs ensemble. »
Michel Calozet, Administrateur délégué de Fediex.
« Chaque fois qu’on veut ouvrir une nouvelle carrière ou qu’une carrière s’étend, c’est en consommant les espaces situés au-dessus du front de taille qui sont des terres agricoles. D’où l’importance d’avoir cette charte pour normaliser nos relations. »
José Renard, Secrétaire général de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA)
« La charte assure vraiment un équilibre entre ce qui est pompé par le carrier et ce qui peut être valorisé par les distributeurs d’eau. Il y avait dans le passé une image assez négative du carrier qui s'approprie de l’eau qui pourrait servir aux distributeurs, mais ce clivage a été largement dépassé notamment avec la charte et les projets communs. En outre, actuellement, le secteur carrier, dans le cadre d’une approche correspondant aux objectifs de l’économie circulaire, met tout en œuvre pour limiter le gaspillage et la pollution des eaux qu’il emploie. »
Sylvie Vertongen, Directrice d’Aquawal.
« Un autre exemple est la charte signée avec l’UPTR, qui veille à sensibiliser les transporteurs sur le bâchage des camions ou sur le respect des limitations de vitesse. Cette charte a conduit à la création d’une aire de réglage de rétroviseurs dans les carrières. Cette aire va probablement sauver quelques vies liées au fameux angle mort. »
Fabrice Delaunoy, Président de Fediex et Directeur Granulat à la Compagnie des Ciments Belges (CCB).
« Nous avons également une charte signée avec Inter Environnement Wallonie, qui vise à instaurer un dialogue positif avec les riverains de carrières, ainsi qu’une autre signée avec l’AWAC qui se soucie de réduire les émissions de poussières et de particules fines. Encore une fois, ce système de charte se révèle un véritable succès ! »
Michel Calozet, Administrateur délégué de Fediex.
Pas étonnant donc d’apprendre que les activités annexes à l’extraction et mettant les riverains à l’honneur sont toujours un succès ! « La bonne entente avec les riverains est précieuse pour une carrière ! Il faut trouver le moyen d’avoir des activités annexes à l’extraction (verger, collaboration avec un fermier voisin pour l’élaboration d’une bière de la carrière à base de son orge, …). C’est un vrai moteur à la convivialité autour de la carrière ! »
Michel Evrard, Président du vignoble du Domaine du Blanc Caillou et Ex-Directeur des Calcaires de la Sambre
Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 7 parties prenantes qui se sont volontairement engagées avec Fediex.
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